Dans une interview accordée à Nilay Patel de The Verge, Ola Källenius a été interrogé sur le nouveau CarPlay qu’Apple a annoncé lors de la WWDC 2021 et la réponse du CEO de Mercedes-Benz a été assez claire. Le constructeur allemand entend offrir sa propre expérience de la voiture connectée et il n’est pas question de céder les écrans à l’intérieur de ses véhicules à un tiers, Apple ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs.

En un sens, ce n’est pas une surprise, puisque le même patron du constructeur automobile avait apporté une réponse assez similaire en 2022, déjà lors d’une interview accordée à Nilay Patel. À l’époque, le nouveau CarPlay semblait aller à l’encontre de ses désirs d’offrir une expérience complète de la voiture, construite autour de son propre système d’exploitation développé en interne.

Nouveau CarPlay : le patron de Mercedes-Benz ne cache pas son scepticisme

La différence, c’est que le doute était alors encore permis. Il faut dire que Mercedes-Benz faisait partie des constructeurs sur la liste de partenaires potentiels présentés par Apple pendant la WWDC 2021. Deux ans après, le constructeur de Stuttgart n’a plus l’ombre d’un doute et il confirme qu’il n’a aucun intérêt à faire de la place à CarPlay au-delà du rectangle qui lui est actuellement mis à disposition. Pourquoi pas ? Parce que le logiciel n’est pas que l’interface de contrôle de la musique dans une voiture moderne, il est au cœur de tout le véhicule, y compris pour son comportement sur la route.

Mercedes-Benz s’inspire en cela du modèle de Tesla, avec son propre système d’exploitation au cœur de ses voitures, qui devra gérer autant l’infodivertissement, et le contrôle de l’habitacle que les assistances à la conduite, voire la conduite autonome à terme. Toutes les fonctionnalités à l’extérieur et à l’intérieur seront gérées par cette brique centrale, une approche bien différente de la modularité qui a longtemps été la norme dans l’industrie automobile. Quand bien même le constructeur allemand était prêt à céder un élément aussi important à un tiers, le nouveau CarPlay est loin d’avoir l’ambition nécessaire pour être ne serait-ce que considéré.

Cela étant, le CEO tient à rassurer ses clients actuels et futurs : il n’est pas non plus question d’aller aussi loin que Tesla ou que GM en bloquant tout accès aux smartphones au profit de sa seule interface. Le CarPlay actuel tout comme Android Auto resteront disponibles à l’avenir au sein du groupe Mercedes-Benz, mais limités à un rectangle affiché dans une interface imaginée et gérée par l’entreprise.

AI Photo Renamer (gratuit) est un utilitaire qui, comme son nom l’indique, renomme des photos à partir d’une analyse fournie par l’IA de leur contenu. Vous lui fournissez un dossier qui contient des images, chaque élément est analysé par un grand modèle de langage comme ChatGPT et le nom du fichier est ensuite renommé en fonction du contenu identifié. J’ai testé avec quelques exemples et comme vous pouvez le constater, cela fonctionne vraiment bien, même si l’app n’est pas capable de proposer un nom en français, seul l’anglais est pris en charge.

Si le développeur ne précise pas quel modèle est utilisé, son app ne fonctionne pas sans une connexion à internet. Elle est aussi entièrement gratuite, sans abonnement pour payer l’utilisation d’une IA comme celle d’OpenAI, ce qui est assez étrange. Notez que le traitement demande en conséquence un petit peu de temps, qui variera selon votre connexion. Avec ma connexion ADSL, il faut compter une douzaine de secondes par photo de 12 mégapixels, pour vous donner une idée. Quoi qu’il en soit, c’est un outil bien pratique et une excellente démonstration de l’une des fonctionnalités qu’Apple pourrait ajouter à macOS 15 et à iOS 18.

On imagine bien un Finder enrichi avec de l’IA, exécutée localement tant qu’à faire, qui pourrait lui aussi analyser le contenu des fichiers pour proposer un nom adapté. Apple pourrait aller plus loin en ne limitant pas la fonctionnalité aux images statiques, cela pourrait aussi fonctionner avec un PDF, une vidéo ou tout autre format « compris » par le système. L’entreprise pourrait aussi reprendre la possibilité proposée par AI Photo Renamer de déplacer les images dans une structure préexistante en fonction de leur contenu, de quoi offrir un gain de temps appréciable dans bien des situations.

D’ici la WWDC, vous pouvez tester AI Photo Renamer en la téléchargeant gratuitement sur le Mac App Store. L’app n’est proposée qu’en anglais et elle nécessite macOS 14.

L'Apple Store de Parly 2 en région parisienne a rouvert ses portes ce weekend, dévoilant une boutique au design intérieur plus contemporain dans les canons esthétiques d'Apple.

La version originale de cet Apple Store datait de l'automne 2011, une éternité. La nouvelle boutique a été déplacée vers un autre endroit du centre commercial et l'habillage tout aluminium de l'Apple Store de Parly 2, caractéristique d'une époque, a été remplacé par du bois comme en ont les boutiques Apple désormais. On y trouve aussi un espace pick-up dédié au retrait des commandes en ligne et la grande console du Genius Bar avec son logo historique a disparu, chose courante également.

C'est presque plus une refonte qu'un rafraîchissement, et ce alors que deux autres Apple Store de centre commercial, à Lyon Confluence et à Vélizy 2, ont été refaits l'an dernier, mais sans évoluer vers ce nouveau look.

Merci Adrien, Jean, S. et Christophe pour les photos.

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Le mois de mai ne sera pas férié pour tout le monde ! Apple a annoncé cette semaine la tenue d’un événement spécial le mardi 7 mai. Les visuels ne laissent pas de place au doute, Tim Cook dévoilera à cette occasion de nouveaux iPad. Mais lesquels exactement ? On va essayer de prédire ça avec Christophe.

Dans le reste de l’actualité, les résultats financiers d’Apple sont attendus avec fébrilité par les investisseurs, Qualcomm met la pression sur les puces de Cupertino et l’Union européenne entérine un droit à la réparation.

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Bonne écoute et bon week-end !

De faux SMS prétendant venir d'organismes reconnus vous sont peut-être déjà parvenus. Ces messages sont souvent des tentatives de smishing, une forme de cyberattaque qui fusionne les SMS et le phishing pour tromper les destinataires en leur faisant divulguer des informations personnelles ou en cliquant sur des liens malveillants.

Le smishing a pris une ampleur considérable ces dernières années, particulièrement pendant la pandémie, avec l'augmentation de l'utilisation des smartphones pour des transactions et des démarches administratives en ligne. Selon les experts réunis au Salon du Mobile de Barcelone, entre 300 000 et 400 000 attaques de smishing sont recensées chaque jour dans le monde.

Qu'est-ce que le smishing exactement ?

Le smishing, une contraction de SMS et phishing, cible les individus via des messages texte et des plateformes de messagerie, en se faisant passer pour des banques, des services de livraison ou des autorités officielles.

L'objectif est de pousser la victime à agir rapidement — pour un paiement urgent, une confirmation de réception de colis, ou le règlement d'une amende — en partageant des informations personnelles ou en cliquant sur des liens infectés.

Les taux de clics sur ces liens malveillants sont alarmants, souvent bien supérieurs à ceux des emails de phishing, du fait de la confiance élevée que les utilisateurs placent dans les communications mobiles. Ce phénomène inquiète donc grandement les autorités, qui notent également une sophistication croissante de ces arnaques, impliquant parfois l'utilisation de technologies avancées telles que les Imsi-catchers.

Comment Incogni peut aider à lutter contre le smishing ?

Face à la menace croissante du smishing, Incogni, développé par Surfshark, se révèle être un outil indispensable dans la protection de vos données personnelles. Incogni aide les utilisateurs à effacer leurs informations des bases de données des agrégateurs de données, ce qui réduit les risques d'être ciblé par ces attaques de smishing.

En utilisant Incogni, vous pouvez proactivement demander la suppression de vos données chez de nombreux courtiers en données, limitant ainsi les chances que vos informations soient utilisées malicieusement pour vous manipuler via smishing. Incogni agit comme un intermédiaire entre vous et ces courtiers, s'occupant de toute la correspondance en votre nom, ce qui vous épargne du temps et des efforts considérables.

Avec un simple tableau de bord en ligne, Incogni facilite grandement la gestion de votre vie privée. Une fois inscrit, vous pourrez voir combien de courtiers possèdent vos données et combien sont en train de les supprimer suite à vos demandes. Cela vous permet de rester un pas en avant face à ce type de menaces.

Quoi qu'il en soit, Incogni se distingue par son juste rapport qualité-prix, proposant un tarif mensuel compétitif par rapport à d'autres services similaires. Son prix est à à 3,49 $ pour l'année (- 77 %, deux mois offerts), avec une garantie de remboursement de 30 jours.

Il n'y a pas de limite au nombre de demandes de suppression de données que vous pouvez envoyer. Il fait aussi partie du bundle Surfshark One+, qui inclut des outils supplémentaires de cybersécurité, offrant ainsi une solution de protection numérique plus complète.

👉 Protégez-vous contre le smishing avec Incogni

Vous avez peut-être entendu parler de la récente série Fallout, qui a fait pas mal de bruit depuis sa sortie sur Amazon Prime au début du mois. Bethesda en a profité pour dévoiler une grosse mise à jour pour Fallout 4, le dernier jeu solo de la saga qui est exclusivement disponible sur consoles et PC. Bonne nouvelle pour les joueurs Mac : ce patch fait qu’il est désormais possible d’y jouer sur macOS en passant par des utilitaires comme Whisky.

Un utilisateur de Reddit explique faire fonctionner la version Steam du jeu correctement sur un MacBook Pro M1 avec 16 Go de Ram. Il faut dire que le titre n’est plus de première jeunesse étant donné qu’il est sorti en novembre 2015. Le joueur affirme ne pas être tombé sous les 30 i/s, même dans les environnements exigeants, bien qu’il ait dû corriger quelques bugs en suivant une vidéo. Préparez vous tout de même à mettre un peu les mains dans le cambouis avant de lancer une partie.

Si la série vous a donné envie de vous replonger dans les jeux, rappelons que Whisky s’installe très facilement sur les Mac Apple Silicon. Cet utilitaire se base sur le Game Porting Toolkit d’Apple, qui permet de porter des jeux Windows sur macOS. Fallout 4 est vendu pour 20 € sur Steam et est en ce moment à 10 € sur GoG en édition Game of the Year.

À l’occasion de la présentation des résultats financiers d’Orange pour le premier trimestre 2024, l’opérateur historique a répondu à une question concernant… la Freebox Ultra récemment lancée par son concurrent. Avec cette nouvelle box, Free vise le haut de gamme, un marché qui a toujours intéressé le successeur de France Télécom. Est-ce un problème pour autant ? Pas du tout, selon Jean-François Fallacher qui répond à la question. Le CEO d’Orange France a même indiqué que c’était le contraire : cette nouvelle offre est plutôt un avantage.

Non seulement Orange n’a pas noté de baisse des abonnements en fibre optique depuis le lancement de la Freebox Ultra, le prix choisi par Free fait les affaires de l’entreprise. Et pour cause, à 60 € par mois après la première année à tarif réduit, cette nouvelle box parvient à dépasser la Livebox la plus chère, affichée à 58 € par mois « seulement » après la promotion initiale. Du point de vue d’Orange, c’est le signe que les prix peuvent encore augmenter sur le haut de la gamme, ce que l’entreprise ne se privera certainement pas de faire à l’avenir.

D’ailleurs, Orange s’est félicitée lors de ces mêmes résultats financiers des gains liés aux changements apportés à ses propres offres. En particulier, la réduction de la promotion initiale d’un an à six mois avec la sortie de la Livebox 7, ainsi que l’augmentation générale des prix en fixe comme en mobile, ont porté leur fruit avec une augmentation des revenus liés aux offres mobiles et fixes de l’ordre de 3 % sur le premier trimestre 2024.

Dans ces conditions, on peut comprendre l’intérêt du point de vue d’Orange d’une offre concurrente populaire et encore plus chère que les siennes…